vendredi 3 mai 2013

La Morille + alma nature 2024


Sainte-Judith
Voit pinson au nid.




Après un hiver rigoureux, quand le temps est doux et humide et que la lune monte, glaneuse prend ton panier et va t’en au pied des chênes, des ormes ou des frênes, disputer aux chevreuils qui en sont friands, l’odorante et goûteuse morille.
Que te servira de savoir qu’elle est de la famille des Ascomycètes ? L’important est que tu ne peux  la confondre avec aucun autre champignon toxique.
Il en est de trois sortes :
La noire, qui préfère le midi de la France ; elle est petite, foncée et pousse en lisière des bois de sapins, dans les passages fréquentés des bûcherons. C’est dire que tu auras peu de chance de la trouver :un bûcheron est rarement ignorant en matière de champignons.
La vulgaire, ne l’est pas tant ; elle est très recherchée. Tu la renconnaîtra  dans les bois clairs, à ses alvéoles irréguliers. Cette coquette aime à changer de robes ; elle en possède de nombreuses qui vont du gris très clair au brun. Il lui arrive d’être citadine : on dit qu’on en a trouvé à Saint-Ouen non loin du Marché aux Puces et même dans certains terrains vagues parisiens.
Il existe une morille blonde, qui n’est pas plus sotte que les autres ; il lui arrive de surgir dans la champs où l’on a détruit les taupinières.
Enfin, à l’orée des bois, au pied des haies ou sous des poiriers délaissés dont les fruits ont pourri sur le sol, tu rencontreras le morillon . Une rue à Paris lui est dédiée où justement, on peut retrouver les parapluies dont sa tête affecte la forme quand ils sont demi-fermés. Son pied est plus long et il est moins prisé que l’aristocratique morille, mais il ne déshonorera pas tes omelettes.

2 commentaires:

Veronica B a dit…

Merci pour cette délicieuse odeur de champignons de bon matin chère Pomme !!! à poser sur une table après un tour en forêt, royal :)

FRANKIE PAIN a dit…

j'adorais quand mon pére en rapportait dans sa veste de chasse
tellement odorante
délicieuse
bisous